LES SITES REMARQUABLES DE LA COMMUNE

Église Saint-Étienne – Cély-en-Bière

L’Eglise de Cély est placée sous le vocable de Saint Etienne « Sanctus Stephanus de Celiaco in Bièra »

A l’origine il fut sans doute créé un lieu de culte païen, sur une modeste butte, devenu plus tard une chapelle chrétienne suivie sans doute d’une église romane.

Selon quelques vestiges, on peut conclure à une construction remontant au XIII ème siècle , remaniée au XVème siècle et sous le règne de Francois1er, puis au XVI ème et XVII ème siècle. Elle dépendait à l’origine du diocèse de Sens

Le Château de Cély

La construction du Château de Cély se situe aux environs du XVe siècle, à l’initiative ou pas de Jacques Cœur, grand argentier de Charles VII, connu pour être l’un des premiers français à établir des relations commerciales avec les pays du Levant. ( cette légende est peut-être due à la parenté de sa fille Germaine Cœur avec la famille des Harlay )

Le Château domine environ 55 hectares paysagers. C’est un édifice, à l’origine, aux tourelles en pierres de tailles et toit d’ardoises. Il règne au milieu de douves, prolongées d’un canal où évoluent cygnes blancs et grues cendrées. Ces références sont tirées de la monographie rédigée par Alfred Accard, instituteur à Cély en 1888.

La seigneurie de Cély était du ressort du bailliage de Melun. L’un des principaux fiefs était Bois Baudoin, le plus important de tous et consistant au XVe siècle en une maison séant à Cély, fossés, jardins et colombier; c’est le château actuel.

Il a appartenu à deux des plus grandes familles nobles de France : les Thou et les Harlay puis les Eon.

En 1823 le château appartient à la famille d’Astorg, certains membres reposent encore dans le cimetière actuel du village.

Vers 1840 il est la propriété de la marquise de Boisgelin

En 1850 il appartient à Monsieur Le Parmentier de Fresville, costumier de théâtre.

De 1858 à 1868 la famille Doux y est installée.

Le Château a connu bien d’autres propriétaires.

Il fut orné d’un parc répertorié comme merveille avec les jardins d’eau du Château de Courances.

La dernière châtelaine s’appelait Madame Declerc, fille de Monsieur Edmond Valentin celle-ci ruinée du s’en séparer. Après avoir été abandonné plusieurs décennies, il est devenu un lieu de villégiature pour parisiens en goguettes. Sa décoration dorée et fluorescente attestait d’une clientèle légère. Puis il devint un restaurant et boîte de nuit, passage également peu glorieux. Pour être enfin acheté et aménagé en galerie d’expositions, par un japonais, Monsieur Sawada, collectionneur de peintres impressionnistes et particulièrement de Camille Pissaro. Ce golf privé servait de vitrine pour cet amateur d’art. Le golf actuel fut dessiné sur ses 50hectares par deux architectes de golf Marc Adam et Patrick Fromanger. Les sous-sols ( anciennes prisons ) furent aménagées restaurant, donnant sur le bassin d’entrée. Une belle sculpture de Pascal Morabito orne toujours l’une des cours. 

En 1991 furent organisés là les championnats féminins de golf. 

Puis Monsieur Sawada céda sa propriété à un groupe de constructeurs, japonais également, le groupe Urban. Il y fut organisé par la commune de belles expositions d’Atisanat d’Art ( Brodeur Lesage, Passementeries Houlès, Paille Lison de Caunes etc en présence des élèves de l’Ecole Boule )

À nouveau repris par un groupe de golf français, il est divisé aujourd’hui en deux entités, l’une avec le restaurant l’Emeraude et le parcours de golf et l’autre avec le groupe  «  Châteauform » consacré aux séminaires d’entreprises, comprenant 114 chambres d’hôtel et un complexe sportif.

Le golf de Cély figure parmi les plus beaux golfs d’Ile de France.

Lavoir de Cély en bière

On ne peut s’empêcher d’imaginer tous les bavardages et tous les secrets que les lavandières d’autrefois ont échangés en tapant avec leur battoir sur le linge que l’on avait mis à bouillir dans les lessiveuses fumantes..