Achille Léon Quinet
Photographe
Léon Achille Quinet est né à Paris le 4 Juillet 1831. Photographe Français, fils d’Alexandre Marie Quinet, imprimeur-lithographe et photographe à Paris. Il poursuivra l’œuvre de son père.
Il dépose en 1853 un brevet baptisé le Quinetoscope, premier appareil stéréoscopique.
Il exploite un studio photographique au 320 rue Saint Honoré et réalise des vues des différents monuments de Paris qu’il commercialise.
Il voyage et travaille en Italie, à Venise, Florence et Boulogne puis va se spécialiser dans l’étude d’après nature.
Il s’installe à Cély et photographie des paysages champêtres et des vues de la forêt de Fontainebleau.
Ses paysages d’après nature avec ou sans personnages l’ont fait remarquer de ses pairs. « Monsieur Achille Quinet, écrit Ernest Lacan a exposé un grand nombre d’épreuves qu’il intitule simplement « Etudes artistiques faites d’après nature » et qui sont de charmants tableaux. En regardant ses paysages on ne songe plus à contester le nom d’art de la photographie qui rend si bien ses aspects les plus attrayants ».
Entre 1825 et 1860, la forêt de Fontainebleau devient le grand atelier des écrivains et plus encore des peintres, connus sous le nom de l’Ecole de Barbizon.
Ceux-ci utilisent les photographies d’Achille Quinet et celles de ses photographes contemporains comme documentations pour la réalisation de leurs œuvres. Nombre de ses travaux ont été réunis en albums d’études, vendus aux artistes amateurs.
Il fut membre de la Société Française de Photographie de 1876 à 1894 . Ses œuvres furent exposées lors de l’exposition universelle de 1878.
Ses photographies et celles de ce temps, seules, peuvent aujourd’hui, prétendre à être la mémoire visuelle de la forêt dont elles ont enregistré des aspects déterminés et depuis disparus.
Achille Quinet meurt à Cély en 1900 ou 1907, dates incertaines pour les biographes. Ses photos sont cotées aujourd’hui entre 50 et 200 Euros. Des héritiers ont cherché il y a quelques années à retrouver sa tombe dans le cimetière de Cély où il repose peut-être encore.